La Corée du Sud fascine particulièrement pour ses multiples facettes, aussi bien architecturales, traditionnelles que contemporaines. L’immense patrimoine artistique de ce pays en a étonné plus d’un et ses richesses ont été transmises depuis les siècles. Bien que le pays fût divisé par la guerre, les valeurs ont perduré.

L’artisanat coréen en général

La Corée du Sud possède une véritable identité distincte en termes d’artisanat. A titre d’exemple, les meubles incrustés de nacre de perles demeurent les plus fascinants. La technique Najeon Chilgi permet également d’avoir des objets d’art uniques. Les couleurs ainsi que les motifs obtenus sont d’une brillance inouïe. Les nuances changent en fonction de la lumière à laquelle elles sont exposées.

L’histoire de l’incrustation de nacre sur laque

Les coréens ont déjà utilisé cette méthode afin de protéger la décoration des objets depuis déjà plus de 7000 ans. Cette époque se dresse parallèlement à celle du laquage de l’Egypte antique. Cette technique était également utilisée à l’est de l’Asie à la période néolithique. La laque utilisée provenait de la sève de qualité de l’arbre de sumac ou le Toxicodendron vernifluum. La pratique va évoluer et se développer durant des siècles.

Les diverses utilisations

L’incrustation de nacre s’utilise surtout sur les différents objets issus de la poterie ainsi que sur les peintures diverses. Les murs en étaient également décorés. L’Egypte et la Chine faisaient partie des autres pays qui ont adopté cette technique depuis bien des siècles. Toutefois, la Corée demeure la première nation à s’être initiée à cet art original. La dynastie Goryeo entre le Xe et le XIVe siècle a marqué l’apogée de cette culture singulière. Les supports étaient constitués d’objets précieux, de boîte à bijoux, etc.