Les énergies fossiles connaissent une hausse de prix des plus marquées depuis le début du deuxième semestre 2021. Bien que les courbes montrent une augmentation progressive depuis une dizaine d’années, l’évolution des derniers mois reste particulièrement préoccupante.

Des tarifs réglementés selon les coûts d’approvisionnement

Régi par les pouvoirs publics selon les coûts d’approvisionnement et de mise à disposition, le prix du gaz ne peut être augmenté plus d’une fois par mois. En 2021, les hausses étaient légères en tout début d’année : +0,2 % mais ont rapidement évolué : 3,5 % en février, 5,7 % en mars, 9,96 % en juillet et même 12,6 % en octobre.
Le cumul de ces augmentations montre un profond déséquilibre dans ce secteur, avec un besoin constant pour les ménages de revoir leur budget énergie à la hausse.
Présentés par les magazines en ligne, les articles amenant des conseils et astuces conso pour faire des économies sont donc recherchés par la majorité des concernés par ces augmentations récurrentes.

Le bouclier tarifaire : un outil fiable ou dangereux ?

Le Premier ministre l’a annoncé fin septembre : un bouclier tarifaire sera mis en place tout au long de l’hiver. Le gel du tarif réglementé permettra aux français de souffler, au moins durant quelques mois. Parce que la baisse annoncée pour le printemps n’aura certainement pas lieu, Jean Castex et son gouvernement ont pris l’initiative de prolonger le gel jusqu’à fin 2022. Le problème est qu’aucune information ne peut laisser penser qu’une baisse interviendrait en 2023. La hausse pourrait donc être répercutée d’un coup après la levée du bouclier.

Difficile de prévoir l’avenir en ces temps difficiles ! Les prévisions restent dans le flou et des idées pour moins dépenser sont toujours les bienvenues.